Antre est pensé en composition scénique plus qu’en composition chorégraphique, comme une imbrication de mouvements, d’images en mouvement, d’espace, de son et de mémoire, de lumière et de mouvement de lumière. Rudi Van der Merwe trace des chemins sans cesse évolutifs. Englobé de matières différentes, il évoque une traversée statique de paysages multiples. La tonalité poétique du solo se teint de solitude, de mélancolie et s’inscrit dans un antre où le temps est travaillé comme une matière et se dépose sur le corps et son mouvement. La mémoire d’une chose devient le rêve d’une autre.