Ce n’est plus seulement un corps qui bouge, qui danse, que l’on regarde – mais la génération du mouvement qui s’expose : ses variations, ses intensités comme un courant interne, une marée incessante. Les impulsions se fondent les unes dans les autres, déployant une grammaire très simple que l’on déchiffre phrase après phrase. Les enchaînements, les variations, les changements de vitesse permettent d’entrevoir le processus à l’œuvre, le chemin parcouru par chaque membre pour parvenir à son complet déploiement. — Gilles Amalvi