Diffraction (2011)
Distribution et mentions
Chorégraphie Cindy Van Acker
Assistanat Tamara Bacci
Interprétation Tamara Bacci, Stéphanie Bayle, Anne-Lise Brevers, Carole Garriga, Luca Nava, Rudi van der Merwe
Composition sonore Mika Vainio
Scénographie Victor Roy
Lumière Luc Gendroz, Victor Roy, Cindy Van Acker
Costumes VRAC
Durée 60min
Administration Aude Seigne
Diffusion Tutu Productions
Production Cie Greffe
Coproduction ADC, Genève
Soutiens CSFIPARTNERS, Loterie Romande, Fonds SSA, Fondation Artephila, Fonda tion Leenaards, Sophie und Karl Binding Stiftung, Schwei zerisches Interpretenstiftung
Diffraction a reçu en 2013 le prix suisse de la danse dans la catégorie « Création actuelle », décerné par l’Office fédéral de la culture.
Diffraction a reçu en 2013 le prix suisse de la danse dans la catégorie « Création actuelle », décerné par l’Office fédéral de la culture.
A propos
On pense tout d’abord que Diffraction est une pièce pour six. Cela parce qu’elle est issue de six soli composés par Cindy Van Acker au cours des deux dernières années, et parce qu’on voit le nom des six danseurs : quatre femmes, deux hommes. Mais Diffraction est en fait une pièce pour six + un. Et ce partenaire ajouté, incontournable, omniprésent, humanisé par moments sous les apparences d’un grand oeil inquisiteur qui vient regarder le public de près, c’est la lumière. Il y a là un travail immense, méticuleux, déraisonnable presque, pour chorégraphier une machine à tubes de néon. Les deux soli, Obtus et Nixe, avaient amené la chorégraphe au seuil d’une fusion organique entre une danseuse et un environnement de barres fluorescentes. Ce seuil est franchi ici sans volontarisme, avec grâce. Au point qu’à un moment, on ne sait plus si ce sont les danseurs qui organisent une géométrie lumineuse ou si ce sont les néons eux-mêmes, glissant de forme en forme, qui impulsent le mouvement.
Diffraction, avec sa puissante partition lumineuse, se vit comme un hommage au chaos progressif. Sans jamais pourtant quitter une structure chorégraphique extrêmement simple. — Michèle Pralong
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