Dans Lanx, un courant continu circule entre le corps et les motifs géométriques qui l’enserrent. En équilibre sur les lignes, dépliant ses bords, ses arêtes, ses angles, jouant des perspectives qui se renouvellent, le corps sonde sa capacité à inscrire des formes dans un espace prédéterminé. Se transformant comme sous l’effet d’une illusion d’optique, le décor se met à vibrer, à se transformer. Ce continuum aux dimensions variables dessine une géométrie relative, à l’échelle des sensations. — Gilles Amalvi